L’Agora 2020
Parce qu’ensemble nous pouvons relever les défis de l’accueil et de l’intégration des réfugiés, l’Agora propose une grande rencontre créative
L’ensemble de l’équipe de la Diair s’est rendue à Lyon, au Fort de Vaise, pour animer cet l’événement. Cette rencontre s’est néanmoins exceptionnellement déroulée en visioconférence, compte tenu des contraintes sanitaires.
En partenariat avec l’Institut français des relations internationales (Ifri) et le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (UNHCR), la Diair a lancé ce programme qui permet à 12 lauréats de s’investir dans les politiques et programmes qui les concernent et faire valoir leurs compétences et parcours d’engagement.
Retour sur les ateliers participatifs
Le relevé de décision de l’ensemble de ces ateliers sera publié par la Diair d’ici la fin de l’année. Dans l’attente, vous retrouverez ci-après une synthèse des pistes de réflexion amorcées lors de ces ateliers.
L’impact de la COVID-19 sur l’intégration des personnes réfugiées
Les participants ont identifié les difficultés et bonnes pratiques dans l’impact de la COVID-19 sur la santé mentale, la mise en exergue de la fracture numérique et l’impact sur le travail social, avec notamment les questions de la formation, de l’adaptation des outils et du rôle des tiers. L’importance du lien de confiance a également été mise en avant, entre les réfugiés et les aidants, mais également entre les acteurs de terrain et les services publics. La perte de ce lien a été une expérience difficile, dans ce contexte de crise inédite, et chacun s’emploie aujourd’hui à le reconstruire.
Contrats territoriaux d’accueil et d’intégration des réfugiés (CTAIR), 1 an après
Les CTAIR, contrats territoriaux d’accueil et d’intégration des réfugiés, ont été développés à l’initiative de la Diair dès 2019 et il semblait intéressant de faire un point sur ce dispositif à l’issue de cette première année. L’atelier a ainsi permis de mettre en avant les changements mis en œuvre via ces contrats : expérimentation d’actions innovantes, réalisation d’un diagnostic territorial, meilleure articulation de l’ensemble des acteurs de terrain, etc. Des pistes d’amélioration ont également été suggérées, comme la mise en place d’un contrat pluriannuel, l’élargissement du dispositif aux territoires ruraux ou encore le développement d’un outil de suivi et d‘évaluation.
Vie publique et participation des personnes réfugiées
Si l’Agora a été le lieu de lancement de l’appel à candidature pour la première promotion de l’Académie, beaucoup de questions restent encore en suspens et cet atelier a été l’occasion de recueillir les idées des participants concernant l’opérationnalisation de cette Académie. Ont notamment été soulevées les questions de la barrière de la langue, de la parité femmes/hommes, de la représentativité des régions, ou encore de la mobilité des personnes réfugiées.
Merci encore à l’ensemble des participants pour nos échanges riches et fructueux. Un compte-rendu détaillé sera diffusé d’ici la fin de l’année.